lundi 31 mai 2021

Retour sur l'atelier de sérigraphie avec "Les Michelines"

Ce samedi 29 mai 2021 pour la journée de clôture du festival sur la gourmandise, "Les Michelines" proposait un atelier de découverte de la sérigraphie. 


Technique d'impression, la sérigraphie apparaît au Xe siècle en Chine et repose sur un système de pochoirs. 

Après quelques explications sur la technique devant l'exposition à la médiathèque de Meymac, le petit groupe s'est réunit devant les tables mobiles pour manier la raclette et s'essayer à l'impression sur papier puis sur tissu. 

Les motifs étaient bien sûr liés à la gourmandise et les ingrédients issus des recettes collectées auprès des habitants de notre territoire (dans le cadre du projet avec Radio Vassivière).

Sur papier, le format est un A3 avec au recto le visuel sérigraphié et au verso les recettes collectées.
Sur tissu, nappe, sac, torchon, tablier et Marcel ont été utilisés comme support.

Un travail collaboratif et concluant pour les 2 x 2 équipes (atelier de 14h avec 7 enfants et 4 adultes, atelier de 16h avec 6 adultes).



 

 



  

  


  


Cet évènement était proposé par Haute Corrèze Communauté (le service patrimoine et la médiathèque).
Pour plus d'infos sur L'atelier Les Michelines


mercredi 26 mai 2021

Avec l'appelstroop, préparons le zoervleis

Suite de notre collecte de recettes d'ici et d'ailleurs, 

avec Harrie qui nous a transmis sa recette de Zoervleis qui lui vient de sa mère et que sa femme et lui aime cuisiner pour leurs amis français.

Harrie vit en Corrèze depuis 11 ans. Originaire des Pays-Bas, où il était professeur de français et de musique, il s'est installé comme traducteur en France avec son épouse Marie en 2001, et depuis 2015 c'est un retraité bienheureux.

Il nous a proposé la recette du zoervleis (prononcez : zourvleisse), pour lequel l'ingrédient le plus difficile à trouver en France est le « Appelstroop », en français sirop de Liège, qui est en réalité une gelée de pommes. 

Il n’existe pas de mot français pour ce plat, mais il fait penser à la carbonade flamande à la liégeoise. Il s’agit d’un plat qu’on mange en général avec des frites ou une purée de pommes de terre.

Voilà la recette, à vous de la réaliser !





Ingrédients pour 4 personnes

500 à 600 g de bœuf (bourguignon) en morceaux
1 grosse oignon émincé
5 clous de girofle
3 feuilles de laurier
7 c.à.s. de vinaigre
De l’eau
2 c.à.s. de fécules de maïs
2 à 3 c.à.s. d’appelstroop (sirop de pommes/Liège)
50 g de beurre
Poivre/sel


Conseils

Comme il est difficile de trouver l’appelstroop en France et que c’est un ingrédient indispensable pour ce plat, Harrie vous donne la recette, même s’il ne l’a pas encore essayé lui-même. 
Le Zoervleis est servi habituellement avec des frittes ou une purée de pommes de terre.


Préparation

- Faites fondre le beurre, ajoutez le bœuf et laissez colorer.
- Ajoutez l’oignon, les clous de girofles, les feuilles de laurier, du poivre et du sel et le vinaigre. Ajoutez suffisamment d’eau pour couvrir le tout. 
- Portez à ébullition, baissez le feu, fermez la casserole et laissez mijoter pendant 1,5 à 2 heures. La viande doit être tendre.
- Ajoutez l’appelstroop. Mélangez.
- Délayer la fécule de maïs dans un peu d’eau. Intégrez tranquillement ce mélange dans la casserole pour obtenir la texture voulue.
- Servez chaud avec des frites ou une purée de pommes de terre. Il va de soi que vous pouvez ajouter d’autres légumes.


Smakelijk eten (Bon Appétit)

dimanche 23 mai 2021

A vos agendas !

Les activités à faire pour cette dernière semaine de festival !

N'oubliez-pas de réserver pour les ateliers






vendredi 21 mai 2021

Il ne fait pas très chaud, un bon pot-ô-feu ça vous dit ?

 Suite de notre collecte de recettes d'ici et d'ailleurs, 

avec Svetlana qui nous propose la kartofel’nyy sous, sorte de pot-au-feu un peu épicé.

Cette « sauce de pommes de terre » pour la traduction littérale est un plat facile à préparer qui se déguste en famille pour un moment convivial. On peut le préparer régulièrement.

Svetlana qui est russe et qui vit avec sa famille à Meymac depuis 5 mois, nous l'a préparée, avec la complicité et l’aimable traduction de Dina, qui vient aussi de Russie et vit en France depuis dix ans.

Elle lui vient de sa belle-mère arménienne qui lui a transmise quand toute la famille habitait en Ouzbékistan. 

C'est à vous !




Ingrédients pour 6 personnes

6 grosses pommes de terre
3 grandes carottes
2 oignons
3-4 gousses d’ail 
sel, poivre
3-4 tomates fraîches ou une boîte
1 boîte de concentré de tomate
2 poivrons de différentes couleurs : un vert et un jaune
Coriandre, basilic, persil, herbes de Provence.
3 feuilles de laurier
sel, poivre
1 beau morceau de jarret de bœuf (on peut aussi utiliser du porc ou du veau, mais dans la partie grasse)


Conseils

Couper les légumes avec des formes différentes pour un bel effet visuel dans le bol.
Si on veut avoir du bouillon pour plusieurs jours, il suffit d’ajouter plus d’eau.



Préparation

- Éplucher les pommes de terre.
- Éplucher les carottes.
- Laver les pommes de terre, les carottes, les poivrons, les tomates non coupées.
- Couper les pdt en lamelles, les carottes en demi-rondelles et réserver.
- Couper la viande en morceaux  de 4 à 5 cm, la rincer à l’eau et bien égoutter.
- Dans une casserole à fond épais type cocotte, verser de l’huile et faire chauffer.
- Quand l’huile est chaude, y déposer la viande et la laisser dorer. Remuer de temps à autre.
- Éplucher les oignons et les couper en demi tranches fines.
- Écraser les oignons dans la main avant de les ajouter à la viande, saler, mélanger et cuire jusqu’à ce qu’ils soient transparents, le tout sur feu vif.
- Ajouter les carottes et mélanger.
- Couper les tomates en morceaux et les ajouter.
- Bien mélanger le tout.
- Ajouter le coulis délayé dans de l’eau, il donnera une belle couleur au bouillon. Couvrir le tout et laisser mijoter à feu doux pendant 10 min.
- Ajouter dessus sans mélanger, dans l’ordre suivant : les pommes de terre, les poivrons épépinés et coupés en carrés, l’ail écrasé au couteau et coupé en petits morceaux, poivre, coriandre, persil, basilic, herbe de Provence et le laurier que l’on enfonce entre les légumes.
- Ajouter de l’eau, un bon cm au minimum au-dessus de la préparation. 
- Couvrir, mettre sur le feu chaud (6) jusqu’aux premiers gros bouillons, puis on réduit et on laisse mijoter pendant 30 min.
- On sert le tout dans des bols avec une cuillère à soupe et on déguste bien chaud. On peut l’accompagner avec du pain maison et un vin de mûres de fabrication artisanale.

Priyatnogo appetita (Bon Appétit)

Pour entendre Svetlana en direct et suivre le processus de réalisation c'est sur Radio Vassivière 


lundi 17 mai 2021

Avec la bonne courgette du jardin (qui va bientôt arriver), préparons des croquettes

 Suite de notre collecte de recettes d'ici et d'ailleurs, 

avec Mathieu (du restaurant Le Maury à Liginiac) qui nous a transmis sa recette de Courgette Bazaar du nom d'un restaurant où il a travaillé à Londres.


Mathieu est chef au restaurant « Le Maury » à Liginiac en Corrèze. Il vient du sud de la France avec des origines corse et espagnole.

Il aime travailler avec des produits de saison et de qualité. La recette Courgette Bazaar est un clin d’oeil au restaurant le « Peckham Bazaar », pour lequel il a travaillé et énormément appris sur la cuisine des balkans et méditerranéenne, lors de ses années londoniennes. Il a également travaillé dans des hôtels 4 étoiles, des restaurants gastronomiques, comme cuisinier et pâtissier. 

L’aventure au Maury est une expérience incroyable et la première en tant que chef. Quand Marie et Pierre-Yves ont eu l’opportunité d’ouvrir le restaurant à Liginiac, c’est grâce à des relations communes que Mathieu s’est greffé à l’aventure. Et voilà la 3e saison commence bientôt.

A vous de tester et d'aller comparer avec celles de Mathieu cet été !







Ingrédients pour 40/50 croquettes

10/12 courgettes moyennes
5 oeufs
1 botte de persil
1 botte de menthe
500 g de féta (plus il y en a meilleure c’est)
300-400 g de farine
1 sachet de levure chimique
sel et poivre
huile de tournesol


Conseils

En laissant la peau des courgettes vous donnez à votre croquette un goût délicieux et une belle couleur.
Cette entrée peut se décliner en toute saison en fonction des légumes disponibles. En hiver, vous pouvez ainsi utiliser des oignons avec quelques poireaux, blettes, épinards.


Préparation

- Lavez et râpez les courgettes non épluchées, pressez-les dans un torchon afin d’enlever un maximum d’eau.
- Hachez grossièrement les herbes, émiettez la féta, ajoutez les courgettes râpez et mélangez à la main. 
- Ajoutez les oeufs entiers, la farine, du sel, du poivre et la levure puis mélangez jusqu’à obtention d’une pâte bien épaisse et qui colle au doigts. 
- Dans une poêle, mettez de l’huile de tournesol jusqu’à mi- hauteur. 
- Avec 2 cuillères à soupe vous allez faire comme une quenelle assez grossière avec votre pâte. 
- Plongez-la dans l’huile chaude (160°-180° max), à la moitié voir au 3/4.
- Laissez frire 2 à 3 min d’un côté et 1 à 2 min de l’autre. 
- Sortez la quenelle et déposez-la sur un papier absorbant. Elle doit avoir une belle coloration.
- Servez sur un lit de salade de fenouil, radis, herbes mélangées avec de la crème de Fontloube (près de Neuvic) assaisonnée d’un peu de piment et de citron. Vous pouvez aussi faire une simple salade verte, ou avec des concombres au yaourt grec.


Bon appétit ! 



samedi 15 mai 2021

Avec du poulet, des crevettes et de l'arachide, cuisinons un mafé !

Suite de notre collecte de recettes d'ici et d'ailleurs, 

avec Moladji qui nous propose le mafé au poulet, le plat préféré des ivoiriens.

Moladji vient de la Côte d’Ivoire, de la ville d’Odienné. Il vit à Meymac depuis un an et demi.

C’est un plat de tous les jours. Il a appris à le cuisiner avec sa mère depuis tout petit. La première fois qu’il l’a fait seul, il avait 15 ans, c’était pour ses amis.

C'est parti  !













































Ingrédients pour 4 personnes

4 cuisses de poulet (on peut aussi le faire avec du poisson)
4 tomates
3 c. à soupe de concentré de tomate
250 g de pâte d’arachide
3 gros oignons jaunes
1 piment africain (vert ou rouge, plus piquant)
2 cubes africain (Maggy)
200 g de feuilles d’épinard fraîches
250 g de crevettes roses
de l’huile de tournesol
du sel et du poivre
+ du riz ou de la semoule en accompagnement

Conseils

Étape importante : laissez bien la pâte d’arachide se transformer en huile pour ne pas fatiguer l’estomac gourmand qui digérera ce plat.


Préparation

- Dans une cocotte, déposez les oignons coupés en tranches, les tomates en petits morceaux, le concentré, couvrez d’eau et laissez mijoter 30 min
- Dans une casserole d’eau, déposez le poulet avec 1 c. à s de sel et faites bouillir 20 min. 
- Dans une poêle chauffez une bonne quantité d’huile.
- Ciselez les épinards et réservez.
- Préparez les crevettes en enlevant juste la tête et rincez-les.
- Faites griller le poulet dans l’huile bien chaude 10 min d’un côté puis de l’autre.
- Dans la cocotte, ajoutez la pâte d’arachide, remuez régulièrement et laissez mijoter à découvert 10 min.
- Ajoutez ensuite 1l d’eau, les épinards, les crevettes et laissez mijoter à feu doux et à couvert pendant 15 min.
- Puis ajoutez l’huile de la poêle (sans les cuisses) et poursuivez la cuisson pendant 15-20 min. 
- Ajoutez les 2 cubes, 1 c. à café de sel, le piment, mélangez et laissez encore 5 min.
- Ajoutez le poulet, mélangez, couvrez et laissez cuire 15 min jusqu’à ce que l’huile remonte en surface.
- Servez bien chaud accompagné de riz ou de semoule.

Bon Appétit ! 

Retrouver également Moladji sur les ondes de Radio Vassivière pour suivre les étapes pas à pas avec lui.


mercredi 12 mai 2021

Pour le goûter et si nous préparions une flaugarde

Suite de notre collecte de recettes d'ici et d'ailleurs, 

avec Noëlle qui nous a transmis et cuisiné sa recette de Flaugnarde qui lui vient de sa grand-mère.

Noëlle vit à Saint-Angel en Corrèze, dans la maison familiale.

Elle se souvient de sa grand-mère qui, à l’heure du goûter, l’appelait depuis le seuil de la maison, alors qu’elle jouait dans le jardin, et de cette délicieuse odeur de flaugnarde encore tiède qui envahissait la cuisine.

La flaugnarde ou flognarde ‘flaunharda’ c’est le dessert, le goûter ou l’en-cas facile à faire et toujours savoureux.

Il y a autant de recettes que de familles corréziennes, selon les envies et les ingrédients disponibles, elles peuvent être aux pommes ou aux poires. Noëlle l’a apprise de sa grand-mère et l’a, depuis, souvent cuisinée, pour ses enfants ou ses amis venus pour le café.


C'est à vous !















































Ingrédients pour 6 personnes

4 pommes (qui fondent à la cuisson, Sainte-Germaine, Chanteclerc, Reine des Reinettes…)
4 oeufs
6 c. à soupe de sucre
6 c. à soupe de farine
des noisettes de beure
1 c. à café de cannelle ou d’eau de vie, ou de vanille (selon vos goûts)


Conseils

Quand elle était petite, Noëlle adorait ajouter un peu de confiture de myrtille de sa grand-mère sur le dessus de sa part de tarte encore tiède. Cela peut aussi être du beurre et/ou du sucre.


Préparation

- Préchauffez votre four à 180°C
- Dans un saladier, cassez les oeufs, ajoutez-y le sucre et battez le mélange avec un fouet jusqu’à ce qu’il devienne mousseux
- Ajoutez la farine en continuant de mélanger pour éviter les grumeaux
- En continuant de tourner, versez peu à peu le lait jusqu’à obtenir une pâte plutôt liquide à laquelle vous pourrez ajouter un peu de cannelle (vanille ou eau de vie)
- Épluchez les pommes et coupez-les en morceaux (assez gros mais pas trop !)
- Beurrez un moule à bords hauts
- Recouvrez le fond de votre moule avec les morceaux de pommes puis versez doucement la pâte dessus
- Enfournez pendant 30 à 40 min et laissez dorer.

C'est prêt ! 
Bon Appétit

Retrouvez Noëlle sur les ondes de Radio Vassivière




lundi 10 mai 2021

Que diriez-vous d'une soupe légère ?

Suite de notre collecte de recettes d'ici et d'ailleurs, 

avec Anna qui nous a transmis sa recette de Barszcz czerwony qui lui vient de sa mère.


Anna a 41 ans, elle vient de Cracovie en Pologne. Elle vit en France depuis presque quatre ans et désormais à Bort-Les-Orgues où elle travaille à l’hôpital comme kinésithérapeute.
Elle apprécie beaucoup cette recette typique de son pays. C’est une soupe traditionnelle polonaise préparée généralement à la veille de Noël.

Elle est également précieuse pour ces qualités nutritives et bonne pour la santé.
La recette lui vient de sa grand-mère et sa mère la cuisinait souvent. Pour sa part, Anna la cuisine toute l’année, dès qu’elle en a envie.

A vous de cuisiner !





Ingrédients pour 4 personnes

1 litre de bouillon de légumes maison de préférence
4 betteraves 
2 gousses d'ail écrasées
1 feuille de laurier
poivre
3 cèpes/bolets séchés
sel
jus d'un citron 
Du persil ou de la marjolaine

Conseils

On peut servir cette soupe avec des pommes de terre à l’eau, des uszka (petits raviolis farcis aux champignons, qui fondent dans la bouche), ou accompagnée de pierogi (petites ravioles fourrées avec du fromage blanc ou de la viande).


Préparation

- Dans une casserole versez le bouillon de légumes, les betteraves épluchées et coupées en morceaux, l’ail écrasé, le laurier et les cèpes séchés.
- Faites frémir le bouillon à petit feu pendant 1h sans le faire bouillir, à demi couvert. 
- Une fois les betteraves cuites, ajoutez le jus de citron.
- Goûtez et rectifiez l’assaisonnement si nécessaire.
- Laissez infuser quelques heures ou une nuit complète.
- Passez le bouillon au chinois pour enlever les betteraves cuites et les épices.
- Salez, ajoutez éventuellement du poivre et du jus de citron selon votre goût.
- Servez dans de jolies tasses ou des bols avec du persil ou de la marjolaine. La
couleur doit être bien rouge et en contraste avec le vert des herbes.


 Smacznego  (Bon Appétit)


samedi 8 mai 2021

Le Appelstroop pour tous les repas

 Suite de notre collecte de recettes d'ici et d'ailleurs, 

avec Harrie qui nous a transmis sa recette de Appelstroop qui lui vient de sa mère.

Harrie vit en Corrèze depuis 11 ans. Originaire des Pays-Bas, où il était professeur de français et de musique, il s'est installé comme traducteur en France avec son épouse Marie en 2001, et depuis 2015 c'est un retraité bienheureux.

Il nous a proposé en premier lieu la recette du zoervleis (prononcez : zourvleisse), qui fait penser à la carbonade flamande à la liégeoise, pour lequel l'ingrédient le plus difficile à trouver en France est le « Appelstroop », en français sirop de Liège, qui est en réalité une gelée de pommes. Du coup, il nous présente ici la recette pour le réaliser nous-même.

Cette gelée peut aussi être dégustée sur une tartine de beurre au petit-déjeuner ou sur du pain noir avec une tranche d'un bon fromage fort pour le repas léger du soir.

Pour celles et ceux qui ont suivi le festival l'an passé, Harrie était notre "interlocuteur" privilégié pour nous parler des Pays-Bas (thème 2020). Il nous avait ainsi proposé ses "chroniques d'un néerlandais en France" que l'on retrouve un peu plus bas sur cette page.

L'année 2020 ayant été particulièrement généreuse en pommes, s'il vous reste quelques bouteilles de jus, voilà une bonne recette pour en subtiliser quelques verres et vous régaler.

Alors tous en cuisine !



Ingrédients 

- Des pommes en grande quantité, toutes les pommes sont bonnes, même (surtout) celles qui ne sont plus bonnes à consommer d’une autre façon.
- Eventuellement du sucre (pour un litre de jus 100 à 200 grammes de sucre en poudre, cassonade ou vergeoise) , quand les pommes ne sont pas très sucrées.


Conseils

Prenez une tranche de tourte corrézienne ou du pain de seigle. Beurrez-la, ajoutez une couche de « appelstroop » et une tranche d’un fromage bien fort (Chassagnoles du Gaëc des Prés Verts, Maroilles, Cantal, Saler Vieux, Munster, Gouda Vieux, Fromage de Herve…). 
Si vous avez déjà du jus, vous gagnerez un temps précieux dans sa réalisation.


Préparation

- Enlevez les morceaux pourris, laissez le reste (trognons et peaux).
- Coupez les pommes en grands morceaux.
- Faites un jus de pommes : placez les morceaux dans une casserole. Ajoutez de l’eau por couvrir à moitié les pommes.
- Portez le tout à l’ébullition, faites bouillir quelques minutes.
- Enlevez la casseroles du feu, couvrez-la et laisser la reposer une nuit
- Le lendemain, passez le contenu de la casserole par un tamis fin et voilà votre jus de pommes (que vous pouvez faire aussi avec un extracteur de jus…).
- Faites bouillir le jus de pommes, ajouter éventuellement le sucre.
- Baissez le feu au minimum en laissez épaissir lentement. Cela dure longtemps, parfois plusieurs heures. Cela dépend de la quantité de jus de pommes. Ne couvrez pas la casserole.
- Vérifier de temps en temps, un peu plus vers la fin. Faites attention que la masse n’attache pas.
- Lorsque la masse est suffisamment épaisse (en refroidissant elle épaissit encore un peu) versez-la dans des pots (secs) en verre en ferme-les. 
- Voilà votre « appelstroop » est prêt. Il se garde des mois et des mois… 


jeudi 6 mai 2021

Le pain des corréziens... c'est le tourtou !

 Suite de notre collecte de recettes d'ici et d'ailleurs, 

avec Françoise qui nous a transmis sa recette de tourtou qui lui vient de sa mère, qui elle-même la tenait de sa mère.  

Françoise vit à Meymac où elle tient son épicerie-hôtel-restaurant.

Elle prépare le tourtou (galetou, bourriol ou pompe, selon les patois) tous les jours pour ses clients. C'est une galette de blé noir ou de sarrasin. C’était le pain frais de tous les jours, consommé avec du beurre ou des rillettes, de la confiture ou un plat en sauce. L'étape la plus longue ? La préparation du levain et après il suffit d'une bonne crêpière.

Alors tous en cuisine !



Ingrédients

1 kg de farine de blé noir
1,5 l d’eau « morte » ou « à température du bain d’un bébé » 
1 poignée de gros sel
de l’huile (ou beurre ou lard gras) 
1 paquet de levure de boulanger
du sel
1 jatte ou jarre en grès


Conseils

Pensez à préparer votre levain quelques jours en amont.
Le tourtou se déguste de nombreuses façons. 
Pour l’apéro, roulé, fourré avec rillettes ou fromage puis coupé en petits morceaux. Pour le goûter, avec du beurre et du sucre ou de la confiture. Ou bien, version contemporaine, garni d’oeuf, jambon, oignons… ce qui parle à vos papilles !


Préparation

Avant de se lancer, il vous faudra préparer votre levain, quelques jours à l’avance
- Le 1er jour, diluez la levure de boulanger avec une cuillerée à soupe de farine et une louche d’eau tiède, remuez et laissez fermenter dans une jarre ou jatte en grès couverte d’un torchon
- Le 2ème jour, ajoutez à nouveau une cuillère à soupe de farine et une louche d’eau tiède et remuez
- Le 3ème jour, faites de même et le 4ème jour, le levain est prêt !
- Dans la jarre, versez la farine, l’eau et le sel, remuez et laissez reposer pendant 1h.
La pâte lève et double de volume, prévoyez un contenant qui évitera les débordements !
- Au bout d’une heure, vérifiez la texture de la pâte, elle doit être fluide tout en ayant une certaine densité, vous pouvez ajouter un peu d’eau tiède si besoin
- Huilez ou beurrez la poêle
- Versez une louche de pâte dans la poêle et faîtes-la glisser pour qu’elle recouvre la surface 
- Avec une spatule, décollez les bords de la galette puis passez dessous et retournez-la pour dorer l’autre côté

C’est prêt !

Retrouver Françoise et sa mère Monique sur les ondes de Radio Vassivière

lundi 3 mai 2021

Le samoussa ...idéal pour l'apéritif

 Suite de notre collecte de recettes d'ici et d'ailleurs, 

avec Souad qui nous a transmis sa recette de samoussa tel qu'on les prépare à Djibouti.  

Souad est originaire de Djibouti. Elle vit à Meymac depuis quatre ans et cette recette lui vient de ses tantes. Le samoussa se prépare en grande quantité pour les occasions particulières comme les grandes fêtes de famille et surtout pour la fin du Ramadan.

Alors tous en cuisine !



Ingrédients pour 24 pièces

360 g de boeuf haché 
3-4 oignons
1/2 tête d’ail
1 bouquet de coriandre
1/4 de piment rouge (1 à 2 pour palais habitué !)
1 c. à c. de curry moulu
1 c. à c. de cumin moulu
du sel et du poivre
12 feuilles de brick
de l’huile de tournesol


Conseils

Le pliage et le séchage sont des étapes importantes, il faut y apporter un soin particulier. Les samoussas se dégustent natures ou avec une sauce piment, tomates, ail et sel. Le plat est déposé au centre de la table et chacun se sert avec les doigts.


Préparation

- Déposez la viande hachée dans une casserole sans matière grasse mais avec un peu d’eau, mettez sur feu vif et mélangez.
- Épluchez les oignons et coupez-les en petits morceaux.
- Quand l’eau s’évapore dans la casserole, ajoutez sel et oignons, mélangez jusqu’à ce qu’ils soient fondants.
- Épluchez l’ail, lavez et ciselez la coriandre fraîche, pilez le tout dans un mortier.
- Ajoutez ce mélange à la viande sur feu réduit, puis les épices, le piment coupé en petits morceaux, mélangez et laissez cuire pendant 5 à 10 min.
- Dans un ramequin, délayez 2 c. à s de farine avec un peu d’eau, ce sera la « colle ».
- Le pliage : placez devant vous 2 feuilles de brick rondes l’une sur l’autre, pliez-les en 2 et coupez les 3 bords de façon à obtenir un rectangle dans lequel vous coupez 4 bandes de 4-5 cm.
- Réitérez l’opération avec toutes les feuilles jusqu’à obtenir 24 bandes doubles.
- Prenez une bande double, attrapez-en un coin et repliez-le en un 1er triangle, puis un 2e afin d’obtenir un cône à la pointe fermée.
- Garnissez ce cône d’1 c. à s de farce, tassez et repliez le samoussa en triangle jusqu’à la fin de la bande et fermez avec la colle.
- Faites sécher le samoussa à l’air libre.
- Répétez l’opération jusqu’à ne plus avoir de bandes de brick.
- Faites chauffer 6 cm d’huile dans une poêle à bords hauts puis faites dorer les samoussas pendant environ 5 à 7 min.
- Sortez-les à l’écumoire et égouttez-les sur du papier absorbant.


Shahiat Tayiba (Bon Appétit)

Pour retrouver les étapes en direct avec Souad c'est sur Radio Vassivière

samedi 1 mai 2021

Le Pounti à la frontière entre Corrèze et Auvergne

Suite de notre collecte de recettes d'ici et d'ailleurs

Isabelle vit à Merlines, dans la maison familiale et nous propose le pounti.

Ce plat auvergnat est répandu dans les foyers du Pays d’Eygurande, aux confins de la Haute-Corrèze, sur les contreforts du Massif Central.

C’est un plat de tous les jours qui, grâce au pruneau, joue avec le sucré/salé tout en relevant de l’art d’accommoder les restes : restes de pain, de viandes et de légumes.
Son nom viendrait du verbe occitan ‘pountare’ signifiant couper en petits morceaux, hacher.
Isabelle tient la recette du pounti de sa grand-mère et la refait souvent pour la plus grande joie de ses enfants
Sa recette varie selon ce qu’elle a sous la main et sa créativité du moment.
Elle a toujours quelques tranches d’avance au frigo ou au congélateur à faire réchauffer aux enfants qui reviennent ou au visiteur qui passe.

C'est à vous !












































Ingrédients pour 6 personnes
300 g. de feuilles de carde
4 oeufs
200 g. de lardons fumés ou de jambon de pays ou de chair à saucisse
150 à 200 g. de pain de mie ou de pain rassis
50 cl. de lait
2 échalotes
2 petits oignons
1 botte de persil
1 c. à café de cumin
1 c. à s. d’huile de noix
des noisettes de beurre
12 à 15 pruneaux
un verre de vin rouge


Conseils

Servez chaud avec une salade verte , ou froid en pique-nique  ou encore faites revenir le lendemain les tranches à la poêle.


Préparation

- Une heure avant, mettez les pruneaux à tremper dans du vin rouge
- Mettez le pain à tremper dans le lait tiédi
- Nettoyez les feuilles de carde et retirez les plus grosses nervures
- Dans une poêle à bords hauts, mettez du beurre à fondre et ajoutez les feuilles de carde
- Faites-les suer en les remuant pour ne pas qu’elles brunissent
- Quand elles ont réduit de moitié, coupez le feu et laissez refroidir
- Pelez l’oignon et les échalotes, nettoyez le persil et retirez les tiges, hacher oignons, échalotes et persil
- Dans un saladier, cassez les oeufs puis battez-les
- Ajoutez les feuilles de carde refroidies et grossièrement coupées
- Ajoutez le hachis puis le pain ramolli par le lait
- Ajoutez les lardons fumés, le cumin et l’huile de noix, salez et poivrez
- Beurrer un moule à cake ou à bord haut
- Versez la moitié du mélange dans le moule et disposez à la main la moitié des pruneaux
- Versez par-dessus le reste du mélange et disposez à la main le reste des pruneaux
- Enfournez et laissez cuire 10 min à 200°C
- Baissez à 170°C et laissez cuire 30 à 40 min


Bonne dégustation.


Les étapes de sa réalisation sont aussi à retrouver avec Isabelle sur Radio Vassivière